Augmentation mammaire par prothèses
Durée
1h00 à 2h00
Anesthésie
Générale
Hospitalisation
Ambulatoire / 1 nuit
Convalescence
2 semaines
La chirurgie esthétique des seins permet d’augmenter le volume d’une poitrine jugée trop petite, parfois source de complexes. Le manque de volume d’une poitrine peut être constitutionnel, par insuffisance de développement pendant la puberté (hypoplasie ou agénésie mammaire) ou faire suite à une perte de poids ou après grossesse. L’augmentation mammaire peut être réalisée par réinjection de graisse, également appelée lipofilling ou lipomodelage mammaire, ou par des prothèses mammaires. L’avantage des prothèses mammaires est la possibilité d’obtenir un sein plus ferme, une projection plus importante ou tout simplement de réaliser une augmentation mammaire même en l’absence d’excès graisseux. Les prothèses mammaires permettent de donner de manière simple et fiable le volume et la forme désirés à la poitrine.
À qui s'adresse
l'augmentation mammaire par prothèses ?
L’augmentation mammaire par prothèses peut s’envisager dès 18 ans.
Lorsqu’il s’agit d’une chirurgie réparatrice, en cas de malformation mammaire (seins tubéreux), l’augmentation mammaire peut être envisagée avant la majorité. L’intervention est parfois en partie prise en charge par la sécurité sociale, sous certaines conditions (agénésie mammaire, hypoplasie mammaire sévère, malformation mammaire type seins tubéreux) et sous réserve d’acceptation par le médecin conseil d’une entente préalable faite par votre chirurgien.
Avant l'intervention
Si vous envisagez de réaliser une augmentation mammaire par prothèses, vous rencontrerez le Dr Pouzet au cours de deux consultations pré-opératoires. Elle vous expliquera les principes de l’intervention, les complications possibles et les suites post-opératoires. Elle répondra également à l’ensemble de vos questions. Un bilan sénologique (échographie mammaire et/ou une mammographie), des bas de contention et un soutien-gorge de contention vous seront prescrits en consultation.
Vous devrez rencontrer également l’anesthésiste lors d’une consultation pré-opératoire. Il vous prescrira si nécessaire un bilan biologique et vous précisera les traitements à arrêter avant l’intervention.
Le tabac est à arrêter un mois avant et un mois après la chirurgie.
L'intervention
Les prothèses les plus couramment utilisées sont en silicone, de forme ronde, lisses ou micro-texturées. Le silicone donne aux implants mammaires une consistance et une fermeté proche d’un sein naturel.
En consultation, des prothèses d’essai permettent de définir les implants les plus adaptés aux désirs et à la morphologie de la patiente, pour un choix sur-mesure, parmi la vaste gamme de prothèses à disposition.
La mise en place des prothèses se fait par une petite incision dissimulée, selon la préférence de la patiente, au niveau du sillon sous mammaire ou le long de la partie inférieure de l’aréole (à la jonction peau claire/peau foncée) ce qui permet d’obtenir une cicatrice la plus discrète possible.
Les implants mammaires sont en général placés derrière le muscle pectoral, selon la technique du Dual Plane (Bi Plan), afin d’obtenir une poitrine plus naturelle, où les prothèses sont très peu palpables.
La mise en place de prothèses peut être associée à la correction d’une ptôse mammaire par lifting des seins (mastopexie) en cas de poitrine « vidée » et qui « tombe », notamment après grossesse ou un amaigrissement important.
L’augmentation mammaire par prothèses peut également être associée à un lipofilling mammaire, on parle alors de technique composite, qui combine les avantages des deux techniques.
Après l'intervention
L’augmentation mammaire par prothèse est une intervention fiable et dont les suites post-opératoires sont simples. La sortie est envisagée le jour même de l’intervention (ambulatoire) ou le lendemain de la chirurgie. Une période de convalescence de 2 semaines selon votre activité professionnelle est recommandée.
Les premiers jours peuvent être marqués par l’apparition d’un oedème, d’ecchymoses et d’une sensation de tension au niveau de la poitrine, rapidement résolutifs.
L’augmentation mammaire par prothèse peut être douloureuse, notamment lorsque l’implant est situé sous le muscle pectoral, mais les douleurs sont calmées par les antalgiques prescrits. En complément, de la glace peut être mise en place. Il est important de porter le soutien-gorge de contention pendant 8 semaines pour limiter l’oedème et améliorer le résultat. Les fils sont résorbables et masqués sous la peau : il n’y a aucun fil à retirer, la cicatrice sera un trait fin et il n’y aura pas de marque de points.
Il faut patienter 3 mois après l’intervention pour avoir le résultat définitif au niveau du volume mammaire. L’aspect des cicatrices évolue pendant environ 1 an avec une phase inflammatoire de remodelage physiologique entre 3 et 6 mois après l’intervention.
La pratique de toutes activités physiques et sportives est déconseillée pendant 2 mois. Les douches sans pansements sont autorisées dès le lendemain de l’intervention. Les bains sont en revanche déconseillés pendant environ 1 mois. Les cicatrices sont à protéger du soleil pendant 1 an par écran total SPF 50. Un suivi post-opératoire régulier sera planifié avec le Docteur Pouzet.
En complément, consultez le fiche
d’informations de la Société Française
de la Chirurgie Plastique, Reconstructrice
et Esthétique (SOFCPRE) concernant
l’intervention des prothèses mammaires.
Les réponses
aux questions fréquentes
Lorsque l’on introduit la prothèse dans le corps humain, celui-ci va synthétiser une fine membrane autour de la prothèse pour l’isoler du reste du corps. Cette membrane est appelée capsule péri-prothétique. Parfois, au bout de plusieurs années, et sans que l’on sache pourquoi, cette capsule peut devenir plus épaisse et rendre le sein plus dur, voire douloureux : on parle alors de coque. Il faut alors réopérer pour changer l’implant et retirer la coque.
Oui, les prothèses mammaires n’empêchent en aucun cas le dépistage du cancer du sein et ne gênent pas les mammographies.
Non, les études ont démontré l’innocuité des prothèses dans le cancer du sein (on reconstruit d’ailleurs les seins après cancer par des prothèses).
Il s’agit d’une maladie très rare, mais heureusement traitable et guérissable dans la grande majorité des cas. Cette maladie est provoquée par la texturation rugueuse des prothèses « macro-texturées ». Le Docteur Pouzet ne pose donc pas ce type d’implants.
Il ne faut pas considérer la mise en place d’un implant comme quelque chose de définitif, « à vie ». Malgré un énorme progrès en terme de fiabilité et de résistance des implants nouvelle génération, il faudra surveiller régulièrement les prothèses et se poser la question de leur changement s’il apparaît une modification de leur consistance. En moyenne, le changement a lieu tous les 10 ans.
Exterieur clinique jules verne
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